LES RENCONTRES EN BOITE
: UN BILAN PEU CONCLUANT PAR RAPPORT AUX SITES DE RENCONTRES
De nos jours, les boites de nuit sont-elles devenues des boites de merde, des boites à caca ?
Vous trouverez ci-dessous
une liste d'inconvénients pour rencontrer quelqu'un en boite de
nuit :
- Tout d'abord, ce n'est pas très commode pour discuter à
cause de la musique, on est parfois obliger de se crier aux oreilles
pour échanger quelques mots, sans compter les postillons en plein
visage et les déconvenues de l'haleine si elle n'est pas fraîche...
- Le phénomène de groupe.
Souvent lorsqu'on sort en boîte, on y va avec quelques ami(e)s
ou connaissances. Même si vous avez l'habitude de parler aux personnes
de sexe opposé, il est délicat de brancher quelqu'un qui
reste toujours avec son groupe.
- Le troupeau de guenons : les femmes
restent souvent en équipe (parfois mixte) et il est alors difficile
de les aborder. Il faut donc user de stratagèmes divers pour
aborder la fille dès lors qu'elle sera seule ou un peu plus
isolée à coté de son groupe. Si vous allez la brancher alors qu'elle est avec sa
tribu, vous prenez le risque de vous prendre un gros râteau
en public.
Et puis, les techniques d'insertion dans un groupe sont
un peu casse-pipe, il faut avoir un certain charisme. D'autre part, rien de plus déstabilisant
et culpabilisant qu'une femme vous mettant un gros râteau avec
ses copines alors que vous essayer de papoter avec elle gentiment.
- La meute de chiens : pour une femme
en discothèque, c'est compliqué de séduire ou
de draguer un garçon au milieu de ses copains en chaleur.
Par
ailleurs, une fille qui accoste en boite peut parfois passer pour
une fille facile. Ou encore, si elle choisie un mec trop bellâtre,
le risque de tomber sur un collectionneur de conquêtes est élevé.
Enfin, la tâche devient impossible si le mec est systématiquement
avec ses copains, assis autour d'une table à boire leur bouteille
de whisky étiquetée à leurs noms (qu'ils ont
acheté à plusieurs 160 euros alors qu'en supermarché
ça coûte un peu moins de 17 euros).
- L'alcool coule à flot au temple de l'éthyle.
En discothèque, environ 40 % des hommes sont éméchés
par l'alcool, 20 à 25 % des femmes le sont également.
Il est alors difficile de parler sérieusement avec une personne
sous l'emprise de Dionysos. Impossible de dialoguer correctement, de
cerner des traits de caractère, d'analyser un peu sa personnalité.
Son esprit et sa vraie personnalité seront altérés
par l'ivresse.
Ou encore, dans certains clubs de la capitale ou d'autres grandes villes, on retrouve de plus en plus de pétasses et de blaireaux qui prennent de la coke, c'est à la mode en ce moment. Quelle bande de trou duc...
- D'autre part, les probabilités de non-célibat ne
sont pas négligeable.
En effet, certaines personnes notamment les femmes sortent en boîte
mais ne sont pas célibataires. Mademoiselle sort en discothèque
avec ses copines pour danser pendant que son petit-copain est tranquillement
avec ses copains à la maison en train de siroter devant la télé.
- Ou encore, on retrouve des profils de femmes célibataires
qui ne sont tout simplement pas disposées à faire des
rencontres.
Elles sortent avec leurs copines juste pour se divertir, danser et se
changer les idées. Même si vous êtes le plus grand
séducteur de France, vous vous prendrez un râteau en pleine
figure. Pour elles, pas question de se faire draguer.
- Certaines personnes sont inaccessibles ou se la jouent de trop.
Certaines personnes sont inaccessibles si vous n'êtes pas
un habitué des soirées branchées. Citons certains
night-clubeurs, night-clubeuses, les habitués des lieux, ou les
personnes qui viennent en club juste pour s'afficher et faire leur pseudo-star
d'un soir.
Dans certaines boites peuplées de faux VIP, on se
demande si on est pas tombé dans un faux défilé de mode.
Les nanas habillées en « pétasse » se prennent
pour Paris Hilton, certaines sont vraiment des boudins d'ailleurs. Les hommes pensent s'embellir vêtus fashion
de la tête aux pieds en D&G. S'habiller « classe » c'est une chose, mais s'habiller en pédé s'en est une autre.
Bref, à moins d'être un habitué
des soirées branchées, difficile de draguer ce genre de
profils en une seule soirée et de repartir rapidement avec un
numéro de téléphone. Dans ce genre de lieu, il faut faire jouer son réseau social et revenir plusieurs fois. Quant bien même dans ce genre d'endroit, une bonne partie du jeu de séduction se joue sur l'apparence, le physique et le fric.
- Le coût d'une soirée en discothèque n'est
pas négligeable.
Il faut compter une moyenne de 12 euros l'entrée de boîte
en province, et bien plus dans les grandes villes et dans certains endroits
dits branchés. Par ailleurs, le prix cité est minimal
car il faut ajouter à cela les consommations supplémentaires
si vous avez la descente facile ou si vous êtes du genre à
inviter ces dames.
- Enfin, un autre inconvénient de taille : une mixité
pas toujours vérifiée.
En effet, il y a plus d'hommes que de femmes dans la majorité
des boites de nuit.
Pour
résumé, la chasse en discothèque est un véritable
casse-tête et cela nécessite d'être un fin séducteur.
Le temps et l'argent investis ne sont souvent pas rentabilisés
par rapport à une soirée passée à brancher
méthodiquement sur un site de rencontres.
Combien de fois allez-vous rentrer à 5 heures du matin, fatigué,
sans numéro de téléphone, les oreilles bourdonnantes
par les décibels et le porte-monnaie vidé par le prix des
consommations ?
Toutefois,
il ne faut pas non plus dresser un tableau trop noir. Si les chances de
rencontres en boîte sont plus faibles que sur les sites de rencontres
internet, il n'empêche qu'elles existent un minimum.
Plusieurs rubriques
ont été développées pour vous apporter des
conseils de drague en boîte de nuit. Ces articles peuvent également
vous aider à séduire dans la vie de tous les jours :
Ainsi, si un de vos amis organise une soirée " boîte
" un de ces soirs, vous serez informé des règles à
respecter pour draguer en club. Ces conseils pratiques intéresseront
également les accros de la danse en boîte et les irréductibles
dragueurs de discothèque.
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